LA DMLA
Cette maladie atteint une toute petite zone de la rétine : la macula, zone très fonctionnelle utile pour la vision des détails, de la lecture…
L’âge est son facteur de risque principal et apparaît après 55 ans. Elle est fréquente car sa prévalence est de 9.8% chez les personnes de 85 ans et plus.
D’autres facteurs de risque existent : certains facteurs génétiques, et l’environnement par le biais du tabac, de l’alimentation et l’obésité…
Le Diabète
Le diabète est une maladie chronique qui peut entraîner des répercussions sur plusieurs organes dont les yeux. Il s’agit d’une étiologie encore importante de baisse visuelle dans nos pays, justifiant des examens réguliers, dès le diagnostic, et au minimum annuels au cours du suivi. Il est estimé que 20% des patients avec un diabète de type 2 ont une rétinopathie à la découverte de leur diabète, après 15 ans d’évolution 60% des patients ont une rétinopathie diabétique et 90 à 95% des patients diabétiques de type 1 ont une rétinopathie diabétique après 20 ans d’évolution.
Au niveau rétinien, l’hyperglycémie chronique va entrainer des modifications au niveau des petits vaisseaux rétiniens à type d’hyperperméabilité capillaire (responsable de l’œdème maculaire) et des occlusions des capillaires rétiniens (responsable d’une ischémie rétinienne). Après plusieurs années d’évolution, peuvent survenir des complications rétiniennes, telles la rétinopathie diabétique et l’œdème maculaire.
Les facteurs de risque principaux de la rétinopathie diabétique sont l’ancienneté du diabète, l’équilibre insuffisant du diabète, une hypertension artérielle insuffisamment équilibrée, un bilan lipidique élevé.
Les occlusions veineuses
Les occlusions veineuses de la rétine sont responsables d’une baisse de l’acuité visuelle le plus souvent rapide. Il existe plusieurs formes cliniques.
Les facteurs de risque cardiovasculaires et le glaucome chronique à angle ouvert en sont les principaux facteurs de risque.
Au diagnostic, un bilan ophtalmologique, un bilan d’imagerie rétinienne (OCT, angiographies à la fluorescéine) des examens complémentaires cardiovasculaires et sanguins seront demandés. Le bilan ophtalmologique permettra d’identifier la forme clinique et d’en suivre l’évolution : présence d’un œdème maculaire, existence de territoires ischémiques…
Il permettra de rechercher un facteur de risque important : le glaucome. Enfin le bilan ophtalmologique et d’imagerie rétinienne permettra de guider le traitement afin de traiter la baisse de vision et d’éviter l’évolution vers une complication très sévère : le glaucome néovasculaire.