LA DMLA
La DMLA correspond à l’abréviation dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Cette maladie atteint une toute petite zone de la rétine : la macula, zone très fonctionnelle utile pour la vision des détails, de la lecture…
L’âge est son facteur de risque principal et apparaît après 55 ans. Elle est fréquente car sa prévalence est de 9.8% chez les personnes de 85 ans et plus.
D’autres facteurs de risque existent : certains facteurs génétiques, et l’environnement par le biais du tabac, de l’alimentation et l’obésité…
La MLA
La Maculopathie Liée à l’âge, également appelée DMLA précoce correspond à l’apparition de dépôts au niveau de la rétine et d’altérations maculaires sans dégénérescence c’est-à-dire sans atrophie (forme sèche) et sans exsudation (forme humide).
Maculopathie liée à l’âge
Forme sèche et forme exsudative
L’on distingue 2 formes : la forme sèche ou atrophique et la forme humide ou exsudative.
La forme atrophique est caractérisée par un amincissement progressif et lent de la rétine.
La forme exsudative correspond à l’apparition de néovaisseaux au niveau de la macula responsables d’une exsudation c’est à dire un œdème, et d’hémorragies parfois.
Il existe des formes mixtes associant une forme atrophique avec une forme exsudative parfois d’emblée ou de façon différée dans le temps.
DMLA exsudative
Symptômes
Dans ces 2 formes les patients peuvent ressentir une baisse de l’acuité visuelle, des déformations visuelles avec une évolution plutôt lente pour la forme atrophique et plus rapide pour la forme exsudative.
L’apparition de l’un de ces symptômes doit faire consulter en urgence.
DMLA Atrophique
Diagnostic de la DMLA
L’ophtalmologiste réalisera un bilan complet comprenant la mesure de l’acuité visuelle, un bilan d’imagerie rétinienne (composé de plusieurs examens tels que la tomographie par cohérence optique, rétinographies couleurs, angiographie à la fluorescéine, angiographie au vert d’indocyanine) afin d’identifier précisément la pathologie responsable des troubles.
Traitements de la DMLA
Dans la MLA et la DMLA, les règles hygiéno-diététiques ont toute leur place : éviction du tabac, alimentation riche en fruits légumes et acides gras omega 3.
Il existe des compléments alimentaires en gélules qui apportent ces éléments.
Dans la forme atrophique nous sommes dans l’attente de l’évolution de la recherche qui évaluent régulièrement de nouvelles thérapeutiques. Plusieurs essais thérapeutiques sont en cours.
La forme exsudative bénéficie de traitements par injections intravitréennes. Celles-ci sont dans une salle dédiée après aseptie et anesthésie locale. Celles-ci sont bien supportées pour la majorité des patients.
Le traitement doit être initié le plus tôt possible. Le traitement sera administré avec 3 injections mensuelles et sera continué selon un schéma personnalisé adapté à la réponse thérapeutique et aux récurrences de l’exsudation.
En conclusion la DMLA a su bénéficier d’innovations thérapeutiques et d’imagerie. Elle reste à ce jour une maladie chronique qui nécessite un suivi ophtalmologique régulier.